Barrage de Sivens, ND-des-Landes Fondation Hulot : « étudier sérieusement les alternatives »
Paris, 5 nov 2014 (AFP) - La Fondation Nicolas Hulot (Fnh) a appelé mercredi le gouvernement à « étudier sérieusement les alternatives » aux projets controversés du barrage de Sivens (Tarn) et de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) et à « instaurer plus de démocratie participative ».
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Au lendemain de la réunion conduite par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avec les acteurs concernés par le projet de retenue d'eau dans le Tarn (élus locaux, agriculteurs, opposants), la Fondation « note que le gouvernement prend l'engagement que soient enfin étudiées sérieusement les alternatives possibles au barrage ». Cette étude de solutions alternatives « n'a pour l'instant jamais été faite comme l'a montré le récent rapport d'expertise » remis fin octobre à Ségolène Royal, souligne Fnh dans un communiqué.
La Fondation « appelle aussi le gouvernement à tirer les leçons de Sivens et à ouvrir enfin l'étude des alternatives au nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes ». « Là encore, les solutions pour la modernisation de l'aéroport existant de Nantes-Atlantique n'ont jamais été étudiées sereinement et sérieusement », affirme Fnh. « Afin d'éviter de nouveaux affrontements sur d'autres projets locaux dont la légitimité est fortement contestée, une réforme en profondeur de notre système démocratique s'impose pour qu'il soit plus participatif et transparent », conclut la Fondation, présidée par Nicolas Hulot, envoyé spécial du président François Hollande pour la protection de la planète.
Dans un courrier adressé à une association favorable au projet de Notre-Dames-des-Landes et publié dans la presse mercredi, le Premier ministre Manuel Valls exprime « la détermination de l'Etat » à voir « réalisé » l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tout en réaffirmant l'engagement du gouvernement à attendre que les recours soient jugés avant d'entreprendre des travaux.
Mardi soir, Ségolène Royal a souhaité que d'ici à la fin de l'année, des solutions alternatives à l'actuel projet de barrage de Sivens soient étudiées : modification du projet actuel ou autre ouvrage. Les opposants au barrage souhaitent que soit aussi évaluée la possibilité de s'appuyer sur de petites retenues d'eau disséminées sur des parcelles - il en existe déjà 185 dans ce bassin et certaines sont sous-utilisées.
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